La semaine dernière, j'ai entamé un top 20 complètement personnel des animaux les plus badass. Pour l'instant, j'ai nominé les 10 derniers métazoaires qui, avouez-le, vous en bouchaient un coin. Autant vous dire que les 10 suivants sont encore plus étranges, à mon goût ! D'ailleurs, avant de commencer cet article, je vous conseille de lire la première partie (cliquez ici) !
Bien, continuons avec la 10e place du classement, bonne lecture !
10) La petite Douve du foie (Dicrocoelium dendriticum)
Embranchement : Plathelminthe
Classe : Trématode
Ordre : Plagiochiirda
Je pense que ce ver parasite figurerait aussi dans le top des animaux les plus répugnants (enfin parmi tous ceux que je connais) ! En fait, ce n'est pas tellement sa morphologie si plate (comme la Terre) (mais non je plaisante !) qui m'interpelle mais son cycle de vie peu commun. Je vais donc vous narrer sa douce histoire. La petite Douve du foie à l'état adulte se trouve dans le tube digestif d'un animal d'élevage (bovins, ovins). C'est dans ce milieu chaud et humide qu'elle pond quelques œufs. Ceux-là sont ensuite éliminés par l'anus de la bête en même temps que les matières fécales. Perdus dans la bouse au beau milieu d'une prairie, il est impératif qu'ils soient ingérés par un mollusque terrestre (comme l'escargot) s'ils veulent survivre. Les voilà à présent dans le tube digestif de l'escargot. C'est ici que les œufs éclosent. Les larves se développent peu à peu, jusqu'à tuer le mollusque. Elles en sortent barbouillées de mucus, puis sont ingérées par une fourmi. Ensuite, par un système encore mystérieux, les larves atteignent le système nerveux du pauvre insecte et l'obligent à se maintenir en-haut d'un brin d'herbe (on parle de manipulation parasitaire). Enfin, lorsqu'un mammifère brouteur passe par là, il ingère inéluctablement la fourmi et les larves de Douve. Celles-ci gagnent les canaux hépatiques dans lesquels elles atteignent le stade adulte. Et rebelote...
9) La baleine bleue (Balaenoptera musculus)
Classe : Mammifère
Ordre : Cétacé
Sous-ordre : Mysticète
Le plus grand animal jamais existé sur Terre (enfin, aucun fossile n'est encore parvenu à contredire cette hypothèse) ! La baleine bleue, encore appelée rorqual bleu, bat démesurément des records. Rien qu'à la naissance, le "petit" mesure environ 7 mètres. Au stade adulte, elle atteint la remarquable longueur de 30 mètres et un poids de 200 tonnes max !! En comparaison, c'est comme-ci vous aligniez 8 Renault twingo en terme de longueur ou que vous pesiez sur une balance 210 voitures du même modèle ! Badass. Sa bouche est composée de quelques 300 fanons d'un mètre de long chacun. Elle renferme une langue de 3 tonnes ! Autres chiffres impressionnants, son cœur est le plus gros du règne animal, 600 kg !! Son pénis aussi bat tous les records, plus de 2,5 mètres de long ! Paradoxalement, le cerveau de baleine n'est pas trop ample comparé au volume de son corps entier : seulement 6,8 kg (soit près de 0,5 % de l'organisme seulement)... Bref, toutes ces mensurations ont de quoi donner le vertige...
8) Le crabe des cocotiers (Birgus latro)
Embranchement : Arthropode
Classe : Malacostracé
Ordre : Décapode
Ses 30 cm de longueur et son mètre d'envergure font de lui le plus gros Arthropode terrestre. Contrairement à son nom, il fait partie de la famille des bernard-l'hermite. A l'état juvénile, il se réfugie dans la coquille d'un mollusque ou même dans la coquille brisée d'une noix de coco. En vieillissant, des couches de chitine se forment sur son abdomen, ce qui l'endurcit. Il n'a plus besoin de se protéger. Comme tous les Décapodes, il possède cinq paires de pattes dont la dernière est terminée par de larges pinces.
Cet animal rencontre un problème particulier puisqu'il possède des branchies et vit en milieu aérien ! En fait, ce sont des branchies rudimentaires. Pour assurer la fonction de respiration, il utilise un organe mi-poumon mi-branchie, que l'on nomme le poumon branchiostégal. Ce crustacé, pouvant s'éloigner du rivage sur 4 km, est obligé d'humidifier régulièrement ses branchies afin de favoriser la captation de l'oxygène. Son abdomen très rigide et épais permettrait probablement de minimiser les pertes hydriques. Enfin, au cours de l'évolution, le crabe des cocotiers a développé un organe de l'odorat, qui capte subtilement les molécules dans l'air : des sortes de sensilles comme chez les insectes. On parle de convergence évolutive !
Cet animal rencontre un problème particulier puisqu'il possède des branchies et vit en milieu aérien ! En fait, ce sont des branchies rudimentaires. Pour assurer la fonction de respiration, il utilise un organe mi-poumon mi-branchie, que l'on nomme le poumon branchiostégal. Ce crustacé, pouvant s'éloigner du rivage sur 4 km, est obligé d'humidifier régulièrement ses branchies afin de favoriser la captation de l'oxygène. Son abdomen très rigide et épais permettrait probablement de minimiser les pertes hydriques. Enfin, au cours de l'évolution, le crabe des cocotiers a développé un organe de l'odorat, qui capte subtilement les molécules dans l'air : des sortes de sensilles comme chez les insectes. On parle de convergence évolutive !
7) Le ratel (Mellivora capensis)
Classe : Mammifère
Ordre : Carnivore
Famille : Mustélidé
Les adeptes de DirtyBiology qui ont lu le livre de Léo Grasset savent de quoi je parle. De la même famille que les mouffettes ou les blaireaux, le ratel est un animal d'un mètre de longueur doté d'innombrables armes évolutives badass ! Conseil : si vous en croisez un à l'état naturel, fuyez. Déjà, c'est l'un des rares mammifères (en plus de l'Homme) à pouvoir courir en arrière sans se casser la gueule. Cette démarche lui permet de tromper ses ennemis, parfois bien plus gros que lui ! Enfin... j'ai dit "ennemi" mais est-ce que le ratel en possède vraiment ?! Je ne pense pas, à moins que ce soit d'autres ratels ?
J'ai vu des images sur lesquelles le ratel est attaqué par une meute de lycaons. Au lieu de fuir, le ratel fonce sur ses adversaires, la meilleure des défenses étant l'attaque. Rien ne l'arrête, pas même les lions, éléphants, serpents venimeux... Ses dents acérées et ses griffes de 4 cm en effraient bien plus d'un. Sa peau est très épaisse et peut résister aux venins des serpents les plus venimeux du monde. Un jour, un ratel s'est attaqué à une vipère heurtante (ça calme tout le monde). Il s'est battu, s'est fait mordre, l'a tuée puis a succombé à la morsure... Mais deux heures plus tard, le ratel s'est relevé puis a continué son repas, comme si rien ne s'était passé !!! Comment a-t-il résisté à son venin hyper puissant ?! Mais ce n'est pas tout, il est aussi connu pour ses attaques aux testicules des grands mammifères, pour les laisser se vider de leur sang. Bref, le ratel n'a rien à envier à Rambo ou à Chuck Norris !
6) L'ornithorynque (Ornithorhyncus anatinus)
Classe : Mammifère
Ordre : Monotrème
Famille : Ornithorhynchidae
Tout est badass chez l'ornithorynque ! L'orthographe de son nom, sa morphologie et son mode de vie ! Premièrement, ce petit mammifère australien pond étrangement des œufs, d'où son appartenance à l'ordre des Monotrèmes. Étymologiquement, "monotrème" signifie en latin "orifice unique", ces animaux possèdent qu'un seul trou nécessaire à la défécation, à l'excrétion et à la copulation.
Si on regarde l'apparence de cet animal, c'est laborieux : de la taille d'un chat, il possède un bec de canard soudé à un corps de loutre terminé par une queue de castor et des pattes palmées... Une vraie chimère ! Sa morphologie si étrange lui valut d'être confondu avec un faux animal fabriqué par un taxidermiste en guise de canular. Comme si un blagueur avait cousu un bec de canard sur un corps de castor... Faut les comprendre à l'époque... On rasait même le pauvre animal pour tenter de trouver les moindres coups de couture !
Sa façon de se déplacer sur terre étonne aussi, comparable à la démarche d'un lézard. En fait, il est l'un des rares mammifères à avoir ses membres disposés sur le côté du corps. Comme les Squamates, la ceinture scapulaire de l'ornithorynque est composée d'un os surnuméraire : l'interclavicule, un exemple anatomique permettant de le différencier d'autres mammifères.
Ces monotrèmes sont aussi les seuls mammifères à être doté d'un aiguillon venimeux situé au niveau des pattes postérieures des mâles (il est atrophié chez la femelle).
Autre chose qui propulse l'ornithorynque à l'apogée de la classe des Mammifères (selon moi), sa capacité à électrolocaliser des éléments de son environnement. En effet, il peut détecter le champ électrique produit par la contraction musculaire de ses proies ! Son bec est en fait parsemé d'électrorécepteurs, et aussi de mécanorécepteurs (sensibles au toucher).
Bref, je suis certain qu'il existe plein d'autres trucs cool à dire sur l'ornithorynque mais cet article prendrait des allures de roman.... Au suivant !
Ordre : Monotrème
Famille : Ornithorhynchidae
Tout est badass chez l'ornithorynque ! L'orthographe de son nom, sa morphologie et son mode de vie ! Premièrement, ce petit mammifère australien pond étrangement des œufs, d'où son appartenance à l'ordre des Monotrèmes. Étymologiquement, "monotrème" signifie en latin "orifice unique", ces animaux possèdent qu'un seul trou nécessaire à la défécation, à l'excrétion et à la copulation.
Si on regarde l'apparence de cet animal, c'est laborieux : de la taille d'un chat, il possède un bec de canard soudé à un corps de loutre terminé par une queue de castor et des pattes palmées... Une vraie chimère ! Sa morphologie si étrange lui valut d'être confondu avec un faux animal fabriqué par un taxidermiste en guise de canular. Comme si un blagueur avait cousu un bec de canard sur un corps de castor... Faut les comprendre à l'époque... On rasait même le pauvre animal pour tenter de trouver les moindres coups de couture !
Sa façon de se déplacer sur terre étonne aussi, comparable à la démarche d'un lézard. En fait, il est l'un des rares mammifères à avoir ses membres disposés sur le côté du corps. Comme les Squamates, la ceinture scapulaire de l'ornithorynque est composée d'un os surnuméraire : l'interclavicule, un exemple anatomique permettant de le différencier d'autres mammifères.
Ces monotrèmes sont aussi les seuls mammifères à être doté d'un aiguillon venimeux situé au niveau des pattes postérieures des mâles (il est atrophié chez la femelle).
Autre chose qui propulse l'ornithorynque à l'apogée de la classe des Mammifères (selon moi), sa capacité à électrolocaliser des éléments de son environnement. En effet, il peut détecter le champ électrique produit par la contraction musculaire de ses proies ! Son bec est en fait parsemé d'électrorécepteurs, et aussi de mécanorécepteurs (sensibles au toucher).
Bref, je suis certain qu'il existe plein d'autres trucs cool à dire sur l'ornithorynque mais cet article prendrait des allures de roman.... Au suivant !
5) L'Hétérocéphale (Heterocephalus graber)
Classe : Mammifère
Ordre : Rongeur
Famille : Bathyergidé
En plus d'être l'un des animaux le plus moche du monde, il en est l'un des plus badass ! Ce rongeur, plus connu sous le nom de rat-taupe nu, de quelques dizaines de cm, vit en Afrique de l'Est,.. sous la terre : c'est un organisme fouisseur. Ses grosses incisives lui permettent de creuser de grandes galeries dans le sol. Ce mode de vie particulier a provoqué la perte des yeux (quasi inutiles dans l'obscurité), la réduction de l'oreille moyenne qui ressemble à un simple trou ainsi qu'une dépigmentation de la peau. L'ouïe et l'odorat sont ses deux sens les plus développés.
Mise à part sa drôle de morphologie, c'est sa longévité et sa résistance face aux maladies cancéreuses qui étonnent, comme en témoignent quelques articles parus dans de nombreux, que dis-je, très nombreux journaux ! Il faut savoir que le rat-taupe nu vit environ une trentaine d'années contre seulement 3 ans pour la souris ! Comment expliquer cette différence de longévité ? D'après des études réalisées en 2013, les chercheurs ont remarqué la forte production d'acide hyaluronique dans la matrice extracellulaire de la peau de l'hétérocéphale, un composé la rendant élastique. L'agglutination de cette molécule dans la matrice empêcherait le rapprochement des cellules à devenir cancéreux. Mais, cette découverte a été remise en question lorsqu'en 2016, des biologistes ont constaté le développement de tumeurs chez des spécimens de rat-taupe nu...
Autre caractéristique assez ahurissante, les rat-taupes nus seraient insensibles à la douleur. En fait, ils ne synthétiseraient pas de neurotransmetteurs à la douleur. Ce fait est à mettre en relation avec son mode de vie fouisseur. La concentration en CO2 serait importante dans les galeries, ce qui engendrerait une acidose des tissus provoquant ainsi cette insensibilité.
Enfin, le comportement du rat-taupe est aussi surprenant. Ce rongeur est une espèce eusociale. C'est-à-dire que le groupe d'individus (pouvant atteindre quelques centaines de rats !) est organisé en castes fertiles (aptes à la reproduction) et non fertiles (ayant donc un rôle de soldat, ouvrier...). Un peu comme chez les abeilles finalement... Et ce que je trouve assez marrant, c'est la réaction de deux colonies qui se rencontrent nez à nez dans une galerie, elles finissent par se taper dessus jusqu'à ce que l'une des deux reines (fertiles) de chaque camp soit tuée ! Les perdants survivants exercent alors le rôle d'esclave dans la colonie victorieuse. Un cas assez unique chez les mammifères ! Les rat-taupes n'ont pas fini de nous épater !
4) Le Dipneuste (Dipnoi)
Sous-Embranchement : Vertébré
Super-classe : Ostéichtyen
Classe : Sarcoptérygien
Le Dipneuste fait partie des Ostéichtyens regroupant les organismes osseux (ce qui s'oppose aux animaux cartilagineux : les Chondrichtyens) et des Sarcoptérygiens (comprenez "à nageoire charnue"). Ces organismes, que certains pourraient qualifier de "poissons" (n'ayant aucune valeur en sciences*) ont la particularité de posséder des branchies ainsi que des poumons ! Ils sont appelés couramment "poissons pulmonés". Cette particularité anatomique s'expliquerait par le fait que ces animaux fréquentent deux types de milieux aux contraintes différentes. Les branchies lui permettant une respiration en milieu aquatique. Les poumons, dérivant de la vessie natatoire* lui sont très utiles lorsqu'ils sont à l'air libre.
Mais pourquoi un poisson sortirait-il de l'eau ? Le Dipneuste vit dans des zones humides qui peuvent rapidement être affectées par la sécheresse provoquant un abaissement de la surface de l'eau de la rivière, voire un assèchement total ! Les Dipneustes peuvent alors se déplacer d'une zone à une autre (notamment dans la boue) pour tenter de rejoindre des zones plus humides. Certains Dipneustes, même, creusent un terrier dans la vase, produisent du mucus et s'enkystent durant toute la période sèche, évitant ainsi les risques de dessiccation (regardez cette vidéo, c'est assez surprenant).
Mais comment pourraient-ils se déplacer avec des nageoires ? Comme je l'ai dit, ils appartiennent au groupe des organismes à nageoires charnues. Leur membre est attaché sur la ceinture scapulaire (c'est là où nos bras s'attachent) par un seul os : on dit que le membre est monobasal. Une structure similaire à celle des membres des Tétrapodes (le groupe auquel nous appartenons !). Bref, tout ça pour dire que nous sommes très apparentés aux Dipneustes !
3) L'axolotl (Ambystoma mexicanum)
Sous-Embranchement : Vertébré
Classe : Amphibien
Ordre : Urodèle
Du même groupe que celui des salamandres ou des tritons, l'axolotl reflète le parfait exemple d'adaptation au milieu de vie cavernicole. L'absence de lumière explique la dépigmentation de la peau chez certains individus (due à une absence de mélanine). Il existe d'ailleurs plusieurs formes d'axolotls dont la plus connue est leucistique (corps blanc et yeux noirs). Leurs branchies sont aussi surprenantes ! Elles sont très allongées afin de maximiser la surface d'échanges gazeux. En fait, l'axolotl passe toute sa vie à l'état larvaire (phénomène de néoténie), chez les autres urodèles, les adultes perdent leurs branchies.
Ensuite, ce qui a rendu cet animal célèbre dans notre société est sa capacité de régénération d'un membre amputé ! Si vous lui coupez une patte, une nouvelle se formera en quelques semaines ! Ce phénomène hors du commun est étudié minutieusement par les scientifiques dans le domaine médicinal, afin de tenter de régénérer les cellules d'un membre amputé humain !
Juste après l'ablation d'un organe, une épithélium lésionnel se forme au niveau de la coupure afin de protéger un amas de cellules indifférenciées (c'est-à-dire qui n'ont toujours pas de fonction, elles pourraient très bien être cerveau comme patte !) qu'on appelle bourgeon. Puis une étape de dédifférenciation se déroule pendant laquelle des fibroblastes (type de cellules) entraînent la régénération de plusieurs autres cellules. Celles-ci se divisent abondamment et retrouvent leurs rôles initiaux. Au bout de quelques semaine, le nouvel organe est formé ! Finalement, l'axolotl porte bien son nom : le "monstre des eaux" !
2) Les tardigrades
Infra-règne : Protostomien
Super-Embranchement : Ecdysozoaire
Embranchement : Tardigrada
Il y a eu tellement de publications folles sur les tardigrades, encore surnommés "oursons d'eau". On a bien raison de s'extasier devant ces petites bêtes tellement badass ! Ce sont des animaux extrêmophiles, comprenez qu'ils fréquentent des habitats aux conditions de vie rudement beaucoup amplement prodigieusement extraordinairement extrêmes. Je vais donc vous citer tous les facteurs, intolérables pour bon nombre d'organismes vivants sur Terre, auxquels résistent nos amis les indestructibles tardigrades. Ils peuvent en effet survivre à des températures très froides (-200°C), à la sécheresse, au manque de dioxygène, à des hautes pressions (comparables à celles de l'espace !), aux toxines. Ils peuvent même affronter les radiations ! Evidemment, chacune des 1000 espèces de tardigrades connues à ce jour tolèrent des environnements donc des contraintes différentes. Chacun a adopté des stratégies leur permettant d'affronter ces conditions extrêmes. Bref, une légende raconte que le tardigrade serait plus puissant que Dieu !
Attention, roulement de tambours. L'animal que je considère le plus badass est :
1) L'Humain (Homo sapiens)
Classe : Mammifère
Ordre : Primate
Famille : Hominidé
Non, je ne suis pas anthropocentriste et non, je ne cautionne pas toutes les actions entreprises par l'Homme depuis son émergence mais il faut avouer que l'espèce humaine est assez étonnante dans le règne animal. Nous sommes fascinants.
D'un point de vue physique, l'humain est caractérisé par une bipédie parfaite (enfin, sauf à 1 an ou à 85 ans), c'est-à-dire l'aptitude à se tenir et se déplacer sur deux pattes.
D'un point de vue cognitif, il est pourvu d'un volume cérébral important par rapport au reste de son corps (même si certains ne semblent pas avoir de cerveau). Ses capacités cognitives sont étroitement liées au développement marqué du néocortex (la couche externe des hémisphères cérébraux).
Le succès évolutif de notre espèce s'expliquerait par le fait que nous soyons dotés d'une excellente mémoire et d'une bonne imagination. Nous comprenons le monde qui nous entoure et sommes capables d'en tirer les lois qui le régissent. De plus, nous sommes les seuls animaux dotés du langage articulé qui est transmis par apprentissage et à entretenir des relations sociales très complexes avec d'autres individus.
Bref, l'être humain est passionnant, mais je ne veux pas entrer dans les détails. Je rédigerai probablement d'ici peu un article sur l'évolution de notre lignée, vous verrez c'est très intéressant !
Voilà, j'espère que cette deuxième partie vous a plu ! Finalement, ce que l'on doit vraiment retenir est que chaque espèce recèle son propre secret, son propre trait évolutif qui la différencie d'une autre. Cependant, il est vrai que certains taxons sortent du lot et je voulais vous en présenter quelques-uns. Evidemment, je le répète, cette liste est complètement personnelle !
Merci de l'avoir lu et à bientôt sur l'Odyssée Terrestre !!
Lexique :
-vessie natatoire gazeuse : organe permettant au poisson de flotter, entre autres.
-Poisson : concernant l'usage du terme "poisson" en biologie, je vous laisse regarder cette vidéo intitulée "les poissons n'existent pas" de Bio Logique sur Youtube (en cliquant ici) qui explique parfaitement la dissonance du terme "poisson" en phylogénie.
Sources des photos :
-http://www.photodenature.fr/petite-douve-du-foie/
-https://www.youtube.com/watch?v=w2s4Cz9zTjQ
-http://planete.gaia.free.fr/animal/mammiferes/rat.taupe.html
-https://dailygeekshow.com/ornithorynque-mammifere-caracteristiques/
-http://biologicalsystemscourse.blogspot.fr/2014/09/the-honey-guide-and-ratel.html
-https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/la-poigne-impressionnante-des-crabes-de-cocotier_108496
-http://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-dipneuste-9361/
-http://www.astronoo.com/fr/actualites/tardigrade.html
-http://kids.nationalgeographic.com/animals/mexican-axolotl/#mexican-axolotl-pink-red.jpg
-http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/francois-hollande/10285938/Francois-Hollandes-gormless-grin-has-France-in-hysterics.html
très intéressant.choix d'animaux badass bien choisis et tous étant aussi curieux les uns que les autres.le premier étant surprenant dans ton choix......pap's
RépondreSupprimerGreat read thank you.
RépondreSupprimer